‘’Je savais pas que j’avais des qualités de leader jusqu’à ce que je devienne U-Reporter et décide de lancer la communauté des U-Reporters juristes. Nous sommes à l’écoute des filles victimes de Violence basée sur le genre (VBG)qui n’ont personne à qui se confier et les redirigeons vers les autorités compétentes. Mon nom est Amal Manguera et je sais qu’investir dans les droits des filles c’est aider à mettre fin à des maux.’’ Amal, Coordonnatrice U-Report Juriste
U-Report
Tchad, c’est plus d’une trentaine de communautés engagées. Chacune d’entre
elles est particulière. Celle que nous te présentons aujourd’hui, c’est la
communauté des filles juristes. Oui, tu as bien lu, il existe une communauté
U-Report des filles juristes au Tchad.
Quelle
est leur mission ?
Amal
et ses amies étudiantes en Droit ont décidé de créer cette communauté suite à
un constat: lors des #UActions, elles font de plus en face à des sur les
violences Basées sur le Genre. Les filles ne savent pas à vers qui se tourner,
elles ont besoin d’être écoutées et de recevoir des conseils et orientations.
Les filles juristes ont donc décidé de mettre leurs connaissances au profit des filles qui en ont besoin et de les rediriger vers les autorités compétentes.
Le rapport annuel 2022 du domaine de
responsabilité VBG au Tchad mentionne que 99% des survivants ayant cherché de
l’aide auprès des fournisseurs des services spécialisés VBG sont des femmes et
filles. La grande majorité des incidents sont perpétrés par une personne connue
de la survivante : soit 57% par un partenaire intime et ou 30% par un membre de
la famille ou de la communauté. En raison des barrières ou contraintes liées à
l’accès aux services spécialisés VBG ainsi que de la faible disponibilité des
services, en moyenne seulement 5% seulement des cas de viol sont pris en charge
dans les 72h après l’incident. 45% des survivants ayant sollicité les activités
ou services d’autonomisation socio-économique n’y ont pas eu accès étant donné
que ces services sont très peu présents dans la majorité des régions.
Au
sein de la communauté, les filles juristes, au nombre 46, ont débuté les
activités en avril dernier.
Elles ne
travaillent pas seulement pour les filles mais aussi pour les enfants.
« Nous aspirons à un avenir où les filles et les femmes au Tchad ne
soient plus victimes de violences. Nous visons à faire les lois en vigueur
contre les auteurs de violences, afin de soulager la douleur des victimes et de
prévenir de futures transgressions.
Notre objectif est que chaque fille et femme se sente libre, en sécurité et épanouie sur le plan mental et sanitaire. En ce qui concerne les enfants, nous plaidons pour qu'ils soient traités avec respect et dignité, et qu'ils bénéficient des mêmes droits, de la même éducation et du même traitement que tous les autres enfants.
Tout
comme les filles, voudrais-tu nous rejoindre pour faire bouger les
lignes ?
Envoie JOINDRE au 1301 via SMS, messenger ou sur whattsApp au +235 97 200 200 parce que ta voix à toi aussi compte
